Ma fenêtre est ouverte et le jardin s’endort,
On y sent ce parfum, cette odeur végétale,
La pénétrante odeur des foins coupés s’exhale.
Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.
Le menton dans la main, au fond du corridor,
Je dirais ton beau nom, qui de lui-même sonne.
Rêvons... le feu s'allume et la bise chantonne,
Près du fleuve roulant vers l'horizon ses ors.
Vois, mon âme sur toi s'inclinant plus encore,
L'insaisissable essaim des rêves qui bourdonne,
Que pour toi ma pensée amène du dehors.
Dans les tumultes marécageux de la flore,
Je t'offrirai de l'air d'une cloche qui sonne.
Sur le paradis bleu s'ouvre un paradis d'or.
On y sent ce parfum, cette odeur végétale,
La pénétrante odeur des foins coupés s’exhale.
Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.
Le menton dans la main, au fond du corridor,
Je dirais ton beau nom, qui de lui-même sonne.
Rêvons... le feu s'allume et la bise chantonne,
Près du fleuve roulant vers l'horizon ses ors.
Vois, mon âme sur toi s'inclinant plus encore,
L'insaisissable essaim des rêves qui bourdonne,
Que pour toi ma pensée amène du dehors.
Dans les tumultes marécageux de la flore,
Je t'offrirai de l'air d'une cloche qui sonne.
Sur le paradis bleu s'ouvre un paradis d'or.
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